Finance

Plan Epargne Retraire : 5 points qui doivent attirer votre attention !

L’introduction du PER contribue à l’amélioration concrète de l’épargne retraite. Toutefois, en tant que dispositif destiné à la préparation de la retraite, le PER possède plusieurs aspects auxquels il faut porter une attention particulière.

1 – Le principe du PER

Le PER a pour but de créer une enveloppe fiscale unique, plus attractive et accessible à tous les profils. Ce nouveau produit d’épargne remplace les 3 anciens plans d’épargne que sont le PERP, le contrat Madelin et le contrat « Article 83 ». Ceux-ci ne sont plus disponibles à la souscription depuis 2020. Ceux qui ont déjà effectué des versements sur ces anciens produits peuvent être rassurés. Leurs fonds sont transférables sur l’un des nouveaux compartiments du PER : le PER individuel, le PER d’entreprise collectif et le PER d’entreprise obligatoire.

2 – Le rendement du PER

Le rendement du Plan Épargne est difficile à évaluer puisqu’il dépend de plusieurs critères, et surtout du type d’investissements réalisés. L’épargnant a le choix entre un contrat monosupport, qui ne propose que les fonds en euros. Ces fonds en euros sont des supports fiables et sécurisés, qui permettent de garantir le capital épargné, mais qui n’engendre qu’un très faible rendement. L’autre choix est le contrat multisupport, qui combine les fonds en euros, pour sécuriser une partie du capital, et les unités de compte. Les unités de compte correspondent à des supports plus risqués, dont le rendement est élevé, toutefois, il n’y a pas de garantie pour récupérer le capital investi. Ces supports peuvent être des actions, des obligations, des SCPI ou des OPCVM.

3 – Les différents paramètres susceptibles d’impacter le rendement d’un PER

La conjoncture économique et l’évolution des marchés financiers constituent les premiers critères pouvant impacter directement la rentabilité d’un PER. Un autre paramètre correspond à l’âge du souscripteur au moment de l’ouverture de son PER. Plus l’épargnant souscrit très jeune au PER , plus il pourra accéder à des placements plus risqués, mais plus rémunérateurs. Par la suite, il pourra reverser l’épargne accumulée sur des supports plus sécurisés lorsque l’horizon de retraite sera proche. Par contre, un épargnant d’âge avancé devra se contenter de placements sécurisés, avec moins de rendement, afin d’éviter de perdre le capital investi. La rentabilité du PER peut être impactée directement par les sommes épargnées par le titulaire du compte.

4 – Le mode de gestion

L’épargnant choisit le mode de gestion de son PER. Le choix se fait en fonction du profil de l’assuré et de ses compétences en matière d’investissement. Ils vont permettre l’amélioration de la rentabilité du placement. La gestion libre laisse le titulaire gérer seul son PER et ses supports d’investissement. La gestion pilotée fait appel à un professionnel compétent qui veille au bon maintien du compte. La gestion à horizon consiste à investir sur des supports risqués dans un premier temps, puis de réduire progressivement les risques en sécurisant le capital acquis sur des supports sécurisés à l’approche de la retraite. Les derniers modes de gestion sont : la gestion conseillée par l’assureur, la gestion profilée et la gestion déléguée.

5 – Les frais du PER

Lors de la souscription au PER, l’assureur ou l’organisme prestataire propose des PER dont les contrats sont composés de frais annexes. Ces frais sont plus ou moins nombreux, et peuvent être plus ou moins élevés en fonction des contrats. Les principaux frais sont : les frais d’ouverture, les frais de versement, les frais de gestion, les frais de transfert, les frais d’arbitrage et les frais de sortie. Quelques-uns d’entre eux sont négociables, mais dans tous les cas, leurs montants sont librement appliqués sur le marché. De plus, il est conseillé de lire attentivement le contrat avant de souscrire pour déceler les éventuels frais cachés.

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